Les belles histoires de French Cancan...

Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite ou volontaire.

23/11/2009

#14. De la culture américaine...

Ah! Les États Unis d'Amérique, le pays où les rêves deviennent réalité, où n'importe qui peut devenir Président (testé et approuvé par un acteur et un "fils de" dépourvu d'activité cérébrale).
La ruée vers l'or, Hollywood, Wall Street, Mickey Mouse et la junk food... Le pays de la surconsommation de masse qui entraîne des dérives mentales et physiques en tous genres.

Vous vous ennuyez et ne savez pas trop quoi faire pour tuer le temps?
Alors je vous propose de découvrir les habitants de ce fabuleux pays où rien n'est impossible, même si on se dit souvent "Non mais c'est pas possible!".
Si, si! Jetez-un oeil sur ce site : http://www.peopleofwalmart.com/ vous n'en croirez pas vos yeux.

Pour info, Walmart est un supermarché populaire implanté un peu partout aux US. Si un jour vous vous rendez là-bas, c'est l'endroit à ne pas rater pour comprendre certains fonctionnements/dysfonctionnements américains.

Allez, comme dirait le gouverneur de Californie, Hasta la vista, baby!



CC French Cancan 2009

15/11/2009

#13. Comment plaire à un homme?

Une femme met très souvent un homme en valeur, mais attention à ne pas le piétiner par sa présence féminine, car ça ne plaît pas en général.

Fraîche comme la rosée du matin.
Un homme se sentira plus jeune mais plus expérimenté avec à son bras une femme plus jeune que lui. Il n'apprécie pas trop quand une femme le dépasse et ce, dans de nombreux domaines (financier, intellectuel, physique) ; il préférera donc une femme moins grande et moins brillante que lui.

Une femme, c'est beau.
L'homme aime cette qualité esthétique et sera sensible à une femme bien maquillée (mais pas trop), bien coiffée (pour ne pas trop faire négligée), bien habillée, parfumée et embijoutée (au même titre que la voiture, cela constitue un signe extérieur de richesse de l'homme, sous-entendu que c'est lui qui alimente le compte bancaire du couple).

"Sois belle et tais-toi".
Cette phrase ne sort pas de nulle part mais de la bouche d'un homme.
Un homme n'est pas du tout à l'aise avec une femme qui l'ouvre trop souvent en société. Une femme qui le contredit sera extrêmement énervante, surtout lors des soirées mondaines où les rires sonnent faux et les conversations sont souvent orgueilleuses. La virilité d'un homme sera remise en question par des commentaires peu appréciés tels que "Il n'arrive pas à la tenir" ou bien "C'est elle qui porte la culotte de toute évidence". Son pouvoir apparent de dominant en serait alors menacé.

Femme, maman, amie, amante.
Une femme doit être aux petits soins et justifier de qualités en tous genres pour répondre aux besoins d'un homme. Savoir tenir un foyer est primordial : faire le ménage, cuisiner, coudre, repasser, s'occuper des enfants, organiser la vie familiale (prendre des rendez-vous, penser à régler toutes les factures, trier, ranger, débarrasser, etc). Une femme doit aussi se montrer maternelle, non seulement avec ses enfants -quand elle en a- mais aussi avec son homme. Savoir se montrer disponible pour écouter tous les problèmes existentiels et professionnels, rassurer, encourager, soigner le moindre pet de travers, aimer à tout moment... Et tout cela, en ayant un métier afin d'être intégrée dans la société "Ma femme, elle travaille, je tiens à ce qu'elle garde son indépendance"...

Quelle chieuse alors!
Oui, une femme peut se montrer capricieuse et caractérielle, et de ce fait, il arrive très souvent qu'elle exprime ses envies, ses désirs, sa vision des choses en haussant le ton pour mieux se faire entendre. Un homme aime se faire engueuler comme un enfant, mais attention! Seulement dans l'intimité, sinon gare aux commentaires castrateurs.

Mais que serait l'homme sans la femme?
Et vice-versa...

CC French Cancan 2009

06/11/2009

#12. Comment être servi(e) plus vite dans un fast-food?


Pas envie
C'est vendredi soir. On est en fin de semaine au début du mois de novembre et la lumière du jour se fait rare. Le petit vent frais gerce les lèvres et l'humidité pénètre jusqu'aux os. Une seule envie : faire du cocooning chez soi, tranquille loin de l'agitation éprouvée pendant la semaine (métro, boulot, courses en tous genres, sorties avec les amis, et tutti quanti).

Alors quoi de mieux que de ne rien planifier si ce n'est l'allumage de la télé à l'heure d'une bonne petite série qui ne fait pas réfléchir mais qui ne gagaïse pas non plus totalement (contrairement aux émissions de variété, qui pour la plupart, ont tendance à mettre le téléspectateur dans un état proche de la léthargie)?
Et pour faire encore mieux, on se fait un bon petit plateau-repas qui ne nécessite aucun passage par la cuisine.

Envie
Quelle chance d'habiter une capitale qui, comme beaucoup de capitales, est conçue pour vous offrir ce genre de services et vous pousser à la consommation de masse. On a le choix entre tout. Donc il suffit juste de suivre son envie et de prendre son téléphone et de composer le numéro d'Allô Pizza 2000 ou bien de Sushi Express Minute. Zou, une demi-heure plus tard, on sonne à la porte et c'est parti pour la nidification intensive.

Big Tasty
Mais ce soir précisément, ma soirée cocooning, je ne la conçois pas sans un Big Tasty de chez McDo. Bon, la soirée "gnagnatage devant la télé" devra débuter par une sortie sous la November rain, mais ça en vaut la peine. On parle du Big Tasty là quand même.


Le Big Tasty, quoi

Donc oui, ce soir, grosse envie soudaine de bon cheeseburger bien gras. À l'approche de l'hiver, le corps doit faire ses réserves en prévision de la lutte contre le froid et clame haut et fort ses besoins. Là, mon corps réclame de la valeur sûre en terme d'apport calorifique. Il réclame McDonald's.
Et puis, ce qui est bien dans les grandes villes, c'est que les McDo, y'en a à tous les coins de rue! McDo est là pour satisfaire vos envies de gras à tout instant et rapidement -principe de base des fast-foods.

Ça se passe comme ça chez McDonald's
Enfin, rapidement... Au macdo* de mon quartier, ça dépend de ce que l'on veut et surtout comment - sur place ou à emporter? Oui, parce que le macdo est organisé en deux sections bien distinctes (pour faciliter les choses, très certainement mais je ne vois pas très bien l'efficacité de ce genre de procédé)

Sur place ou à emporter?
La section "sur place" à gauche, et la section "à emporter", à droite après le mur de séparation aménagé en espace de dégustation rapide.
Bien évidemment, un vendredi soir de novembre vers 20h30, on est pas seule à avoir la même idée de soirée macdo-télé/squat. La longueur de la file d'attente dans la section "à emporter" vous rappelle un stress dont on voulait justement se débarasser en se faisant une soirée à la cool tranquille. Par contre, la section "sur place" est vide, juste un type qui paye et qui prend son plateau-repas.

Choix cornélien
Être honnête, faire la queue pour une commande à emporter, et attendre dans un endroit qui n'est pas très zenifiant -bon d'accord, le macdo a fait des efforts avec ses nouvelles matières plastiques, ses couleurs chimiques et sa lumière électrique. Mais sur moi, ça marche pas du tout. Ou bien l'option déjà testée et approuvée précédemment, qui consiste à être servie tout de suite et à passer moins de 5 minutes sur les lieux. Mais il faut une touche de sans-gêne vis-à-vis d'autrui qui suit les ordres d'une organisation aberrante et improductive. C'est l'option du bluff total.

Une fois n'est pas coutume
Je choisis cette option pratique et satisfaisante. Sans hésiter je marche vers la caisse, je commande mon burger, je paye (avec pile-poil la bonne monnaie) et j'attends le temps normal de conception de sandwich décongelé. Un jeune homme est arrivé à la caisse d'à côté, là où un serveur attendait de faire son travail. Il prend la commande, mais a dû l'annuler car le jeune homme s'était trompé, c'est pas la section "à emporter" ici. Le jeune homme n'a pas bronché et est retourné à la fin de la bonne file, certainement puni d'avoir essayé de griller tout le monde en allant discrètement dans la section d'à côté pour avoir son sandwich plus vite.

Smooth criminal
En même temps, c'est bien fait pour lui, c'est par l'erreur qu'on apprend. Quand on veut bluffer le système, il faut y aller jusqu'au bout et incarner à fond son rôle de client qui prend "sur place". L'erreur commise par le jeune apprenti a été de préciser "à emporter", il s'est grillé tout seul.
Mais moi, je joue dans la cour des grands. Après la minute d'attente, je prends enfin gentiment mon plateau repas, et je me dirige ensuite vers la sortie en mettant mon sandwich dans mon sac et le plateau au-dessus de la poubelle "Merci".

Tout est bien qui nidifie bien
Et voilà, l'opération macdo terminée, le bilan est positif : l'air de dehors fait quand même du bien, le service au fast-food a été rapide, macdo a fait un petit geste pour l'environnement (mon sandwich n'a eu droit qu'à un simple emballage carton, pas de sacs en papier ni de double fond cartonné labellisé "à emporter").

Ma soirée télé peut enfin commencer!

N'empêche ce serait tellement plus simple si McDo se mettait à la livraison à domicile...


* à noter : "Au macdo " est une expression populaire typiquement française : on raccourcit un nom propre, on le transforme en nom commun et on l'écrit phonétiquement.

CC French Cancan 2009

01/11/2009

#11. André Agassi, un mythe s'effondre...

Un des titres du journal de ce soir annonce qu'André Agassi a dupé tout le monde pendant des années en portant un postiche capillaire! Un mythe s'effondre, c'est toute une génération qui a porté ses tee-shirts et caleçons-shorts-combi-cyclistes-qui soutiennent ce qu'il faut tout en donnant un style (hum). Pourquoi? Eh ben pour découvrir 20 ans plus tard, que c'était que du faux!

Un petit rappel du look Agassi qui a influencé la mode sportive :




Sans déc', André portait une perruque type Tina Turner à l'allemande, sans complexe aucun, et en faisant genre que c'était ses vrais cheveux. La honte, quand même. Non pas que c'est la honte de ne pas avoir le caillou garni de poils L'Oréal... Chacun fait ce qu'il veut avec ses cheveux.

C'est la honte, pourquoi? Tout d'abord, parce que c'était une coupe et une couleur assez ringardes pour n'importe quel être doté d'une chevelure. Et c'est quand même la honte pour une partie de la population qui a succombé à l'influence look que les sportifs/acteurs/chanteurs/stars célèbres ont sur le public de masse en quête d'identité. Le début des années 90 a été marqué par ce genre d'individu sur-médiatisé et malheureusement entouré alors de personnes nuisibles qui se disent "spécialistes de l'image".
Bien sûr ces experts artisticommerciaux, il y en a eu, il y en a toujours (cf les rédactrices de mode qui préconisent l'achat de bottes cuissarde de pêcheurs de caviar qui vous coûtent les yeux de la tête, mais ça c'est encore un autre sujet), et il y en aura encore...

Mais finalement, L'aventure du toupet d'Agassi est-elle une information qui vaut vraiment le détour, au point d'en parler au J.T de 20h? Ou bien est-ce une petite manipulation médiatique conçue par nos chers spécialistes de l'image pour attirer l'attention des badauds sur un fait totalement insignifiant (qu'est-ce qu'une perruque peut avoir comme effet positif sur une performance sportive), afin de minimiser une information légèrement plus troublante quant aux performances de notre tennis showman à la retraite (la prise de méthamphétamines peut en effet influer sur les prouesses de renvoi de balle) et des pratiques des règles dans les grands tournois où y'a pas mal de contrats à signer. Tiens, pourtant il avait passé un contrôle anti-dopage à son époque mode junkie-heartbroken, et les résultats étaient négatifs... Mais quand il y a prescription, qu'on en a gros sur la conscience et qu'on veut resigner des contrats et sortir de l'oubli, ben on balance tout aux médias!

Ah! Les médias, quelle grande rigolade! On n'en finit pas de trouver des sujets de conversation totalement superficiels pour combler un manque cruel de réflexion sur des sujets moins légers... D'où ce post qui reflète bien cette tendance ;)

CC French Cancan 2009